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Une équipe au vert

Une équipe d’entretien municipal qui passe au vert!

Nos employés municipaux Denis et Thibaut, sous la houlette de M. Jean-Jacques VOGELSPERGER, ont en charge l’entretien des espaces verts et le fleurissement de la commune. C’est d’autant plus important que cela stimule les particuliers à fleurir et à entretenir leur propriété avec, comme résultat, d’avoir un village encore plus idyllique.

Personne ne peut nier que de ce point de vue, Eschentzwiller mérite sa réputation de village fleuri. Chaque année, cela représente 6000 fleurs plantées, 20000 m² de pelouse entretenus et 20 km de fil d’eau désherbés. Pour cela, il faut beaucoup de savoir-faire et de temps.

Et là, se pose une question qui ne nous aurait même pas effleuré l’esprit il y a une dizaine d’années: quel impact ce magnifique résultat a-t-il sur notre environnement?

Le bulletin municipal leur a posé la question.

Tout a basculé, il y a un peu plus de trois ans quand les élus et le personnel ont décidé de se pencher sur le problème.

Une première étape importante a été franchie: la formation du personnel. Par l’intermédiaire de FREDON (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles en Alsace) chaque agent reçoit une formation de 21h (trois jours) et les élus participent à des réunions d’information. A cette occasion, ils découvrent la réglementation, les nouveaux matériels, les savoir- faire, les moyens préventifs.

Puis bien sûr, fort de ce nouveau savoir, les pratiques ont changé!

Nous avons pu leur soutirer quelques-uns de leurs secrets!

– désherbage minutieux (cimetière, terrain de pétanque, etc…). Ils ont essayé le désherbage thermique certainement efficace sur des petites surfaces mais difficile sur des surfaces aussi importantes. Il a donc fallu revenir à l’utilisation d’un désherbant systémique mais à dose minimale. Il a fallu changer le matériel (utilisation de pulvérisateurs et de buses adaptées), ce qui a permis de diviser par trois les consommations de produit. Alors, c’est la chasse au surdosage, cher, inutile et polluant! On est loin de l’arrosoir de nos parents ou grands-parents.

– désherbage d’endroits sensibles (écoles, terrains de jeux) : pas de concession, désherbage manuel

– terrains de football, pelouses: pas de traitement. Tout se passe en amont avec une utilisation de gazons rustiques, des tontes plus fréquentes et accepter de laisser un peu de place pour ces herbes non souhaitées que certains nomment mauvaises herbes.

– désherbage des massifs de fleurs: traitement anti germinatif léger à la plantation puis mise en place d’un paillage conséquent avec des copeaux et depuis deux ans de la coque de cacao. Ces coques de cacao ne semblent présenter que des avantages. En effet, une couche de 5 cm après la première pluie se tasse légèrement et protège le sol de la lumière. Pas de lumière, pas de germination, avec en prime une délicate senteur de chocolat! Point positif, en été cela garde l’humidité et réduit donc les arrosages.

– derniers points délicats: les fils d’eau (caniveaux). Ce désherbage est important pour l’esthétique bien sûr mais aussi pour la fiabilité des écoulements. Depuis l’entrée en vigueur de la loi LABBE, les caniveaux sont désherbés sans produit phytosanitaire grâce à l’utilisation d’un desherbeur thermique et d’une brosse de balayage.

– campagnes de réfection des joints des fils d’eau (lotissement des Violettes, Schweitzer, rue de Bâle, etc.)

-passage de la balayeuse avec des brosses adaptées (tous les quinze jours pour les axes principaux et tous les mois pour l’ensemble du village).

Ces petits trucs devraient nous aider à l’intérieur de nos propriétés dans le désherbage de nos allées ou de nos terrasses mais aussi pour les jonctions trottoirs/murs (de maison ou de clôture) qui rappelons-le, est de la responsabilité de l’occupant (comme le déneigement).